Suite à la quasi-destruction complète de la ville par les bombardements alliés en juillet 1944, une partie de la population s’est réfugiée dans les galeries souterraines de la ville devenue aujourd’hui la Maison de la Pierre. Saint-Maximin a bénéficié, comme de nombreuses autres communes de France, de l’installation de baraquements provisoires afin d’apporter des solutions au besoin urgent de relogement des habitants. Trois cités ont vu le jour : la cité Gabriel-Péri, la Poterne et le Vieux-Moulin. Ces baraquements rudimentaires, initialement prévus comme transitoires en attendant la reconstruction, ont parfois été habités jusqu’à la fin des années 1970. Aujourd’hui, ils ont totalement disparu. |
La commune a pu récupérer l’un des baraquements de Verneuil-en-Halatte et souhaite le reconstruire au sein de la commune, afin d’en faire un site mémoire. Des études ont été menées à cet effet et des demandes de subventions devraient aboutir. Avec le Musée des Bombardements, situé dans le quartier de l’Economat, et la Maison de la Pierre, il formeront un parcours patrimonial, en lien avec l’histoire de la ville durant la Seconde Guerre mondiale, afin que les nouvelles générations n’oublient pas les horreurs de cette période. Le projet devrait aboutir en 2022-2023. |