Histoire de la ville

Histoire de la ville de Saint-Maximin

Saint-Maximin est une ville d'environ 3200 habitants du département l’Oise (Picardie) qui possède une personnalité atypique. Sa spécificité s’illustre tout d’abord par la dualité de son territoire : Saint-Maximin est à la fois une petite ville proche de ses habitants qui a su conserver son esprit village et un bassin économique dynamique avec son parc d’activités économiques de plus de 450 entreprises.

Par ailleurs, l’identité de Saint-Maximin est fortement liée à la pierre de taille de Saint-Maximin qui a servi à construire les plus beaux monuments parisiens et qui est encore exploitée aujourd’hui.

DÉCOUVREZ SON HISTOIRE

Une histoire bouleversée

L’histoire de Saint-Maximin est fortement liée 
à celle de l’exploitation de la pierre.

 Cette activité a débuté à partir de la vallée de l’Oise. Le site de Litanobriga est le premier connu en période Gallo-Romaine (on a retrouvé des éléments de pierre de Saint-Maximin datant du II -ème siècle en Normandie). Ce site était situé à la hauteur des actuelles écluses près de Creil. L’exploitation se faisait dans le versant du Parc actuel, d’où le nom de Laversine.

Jusqu’en 1789, l’actuel territoire de Saint-Maximin est divisé en plusieurs secteurs très distincts. « Saint-Maximin » compte uniquement le secteur autour de l’église. Le bas du plateau et les deux descentes naturelles forment le hameau de Trossy qui rejoint le hameau de la Poterne. Avec le hameau de Laversine, cet ensemble devient le village de Saint-Maximin habité par des carriers, des dentelières à domicile et des paysans.

Saint-Maximin constructeur
du Paris haussmannien

▶ C’est en 1859 que l’on commence à trouver des documents précis sur Saint-Maximin, date à laquelle un chemin de fer Paris-Chantilly-Creil est créé. Une gare de marchandises « les haltes aux pierres » est construite dans la ville. Elle permet d’acheminer la pierre extraite des carrières vers la région parisienne qui avant cette date était acheminées par les voies navigables. C’est à cette époque que Napoléon III entreprend les grands travaux de rénovation de Paris, dirigés par Georges Eugène Haussmann. La capitale ayant vidé toute la pierre de ses sous-sols, c’est le sud de l’Oise qui lui fournit la pierre de ses édifices.

C’est ainsi que l’Opéra Garnier, les grandes gares, le magasin Printemps, le théâtre de Châtelet ont été construits en pierre de Saint-Maximin.

Rasée durant la
Seconde Guerre mondiale

L’histoire de Saint-Maximin prend un grand tournant durant la Seconde Guerre mondiale. La ville est bombardée par les alliés qui pensent atteindre l’usine souterraine d’assemblage de fusée V1 située sur le territoire voisin de Saint-Leu d’Esserent.

 Les habitants, réfugiés dans les carrières souterraines, ont été majoritairement sauvés, mais la ville, elle a été rasée à plus de 90 % !

 La ville est libérée par les américains début septembre 1944.



Une lente
reconstruction

▶ Le village rasé, les habitants sont logés dans des baraquements en bois. Petit à petit, la ville a réussi à se reconstruire entièrement. En 1961 un groupe scolaire y est construit. En 1969, la ZAC des Haies (actuel parc d’activités économique) est inaugurée, en 1975 elle s’étend avec une ZAET. 

Cette zone compte actuellement plus de 400 enseignes et emploie environ 4500 personnes. Quant à la ville, elle n’a cessé de se développer et compte aujourd’hui 3100 habitants.